[MEMOIRE] Le collectif Africa 50 était présent le 2 septembre 2018 à la commémoration de la libération du quartier de Vaise (Lyon 9e)

[MEMOIRE] Le collectif Africa 50 était présent le 2 septembre 2018 à la commémoration de  la libération du quartier de Vaise (Lyon 9e)

Comme chaque année ce dimanche 2 septembre 2018, la mairie du 9ème arrondissement de Lyon a commémoré à 11 heures la libération du quartier de Vaise qui est intervenue le 2 septembre 1944 mettant en déroute les derniers occupants allemands. Place Dumas de Loire devant le monument aux morts, s’étaient rassemblés de nombreux habitants et habitantes de Vaise qui ont vécu cet heureux évènement après tant d’années de souffrances, de privations et de morts.

Le maire, M. Bernard Bochard, a remercié les personnalités présentes : M. Thomas Rodrigoz, député de la 1ère circonscription du Rhône, Mme Mina Hajri, déléguée aux anciens combattants, le commandant représentant la base de surveillance aérienne du Mont Verdun, les représentants d’associations et les porte-drapeaux et anciens combattants dont l’un d’eux, ancien habitant du quartier, est venu des Etats-Unis. Vaise a été le premier quartier de Lyon libéré grâce notamment à l’enseigne de vaisseau Stanislas Mangin, aux matelots-fusillés Torre et Francagi et à une dizaine de gendarmes qui, à la nuit tombée, ont sauvé le pont de Serin sur la Saône de la destruction. Le lendemain 3 septembre, c’est cet acte de bravoure qui a permis, en partie, aux différentes troupes dirigées par le général Brosset [natif de Lyon] de libérer l’ensemble de l’agglomération.

Le maire a rappelé que des soldats africains ont participé à la libération de Vaise et de Lyon et qu’auparavant, en fin de matinée du vendredi 26 mai 1944, plusieurs points stratégiques de l’agglomération ont été bombardés de très haut par près de 400 avions américains pour hâter la débâcle allemande, en particulier les gares de Perrache, de la Guillotière et celle de Vaise. Dans le quartier, l’église Notre-Dame de l’Annonciation, les usines Progil et Rhodiaceta et de nombreux immeubles ont été détruits. Le bombardement a duré une demi-heure provoquant sur toute l’agglomération 717 morts et 1129 blessés. De nombreuses plaques sur les murs des maisons gardent aussi la mémoire des résistants assassinés. C’est pourquoi le devoir de mémoire est essentiel pour mesurer les fruits actuels de ces évènements et de ces sacrifices qui sont constitutifs de notre région et de la France.

Le pot de l’amitié a été offert dans l’atrium de la mairie.

Le Collectif Africa 50 était représenté par Sadio Ngaide et Jacques Lyant.

Texte : Jacques Lyant
Crédit photo Louis Fernand Tchameko

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Notice: Undefined index: cookies in /home/africaly/public_html/wp-content/plugins/live-composer-page-builder/modules/tp-comments-form/module.php on line 1638