[RECOMPENSE] Jacques LYANT (ANAN) a reçu le 9ème Prix de la Paix Barthélemy BOGANDA le 18 septembre 2021 à Feyzin (69) (vidéo)

[RECOMPENSE] Jacques LYANT (ANAN) a reçu le 9ème Prix de la Paix Barthélemy BOGANDA le 18 septembre 2021 à Feyzin (69) (vidéo)

Discours prononcé par Jacques LYANT (ANAN : Associant des Nigériens et amis du Niger en Auvergne Rhône Alpes) à l’occasion de la remise du 9ème Prix de la Paix Barthélemy Boganda le 18 septembre 2021 à Feyzin (69)

Le 16 janvier 2021, Daniel Hulas m’écrivait en ces termes élogieux : « Nous admirons tous ton dévouement, ton militantisme et ta pugnacité, au service du développement, de la fraternité entre les peuples, et donc de la Paix. Tes multiples engagements depuis si longtemps, tes interventions et conférences, nous le démontrent. Tu ne manques pas d’idées, ni de courage, et tu as su insuffler ton engagement dans les associations de la région. […] Nous souhaitons te remettre le 9ème « Prix de la Paix Barthélemy Boganda », dont l’unique fils Bertrand, milita avec nous lorsqu’il habitait Feyzin, alors militaire à Lyon. »

Aujourd’hui samedi 18 septembre, l’Association Feyzin-Europe me remet donc le

9ème Prix de la Paix Barthélemy Boganda, en souvenir du seul fils du Président

Barthélemy Boganda, Bertrand qui, alors Chef de bataillon à l’Etat-major de Lyon

place Carnot, participait activement avec son épouse Hélène aux actions pour la

Paix du Comité de Jumelage de la Ville de Feyzin.

En juillet 1988, Bertrand a intégré l’Ecole de Guerre à Paris.

Je remercie vivement Daniel, le bureau collégial et les membres                                             

de l’Association Feyzin-Europe pour leur confiance et cet honneur.

Le Président Houphouët-Boigny disait souvent :

« La Paix n’est pas un vain mot, c’est un comportement. »

Le travail pour la Paix est en effet quotidien, opiniâtre, souterrain, c’est une tâche

collective de déminage, une invention continue de rencontres et d’actions à la façon

des artistes qui font de nos différences une force unificatrice, un jaillissement de la

concorde.

Nelson Mandela https://fr.wikipedia.org/wiki/Nelson_Mandela ,

dans son livre « Un long chemin vers la liberté » va plus loin :

 « Pour faire la paix avec un ennemi,

on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé. »

Il s’agit du président Frederik de Klerk.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Frederik_de_Klerk

On se souvient qu’en 1993 Nelson Mandela et Frederik de Klerk

ont reçu conjointement le prix Nobel de la paix.

[Cette citation a été lue dimanche matin 18 juillet dernier à l’Esplanade Nelson

Mandela Lyon 3ème lors de la cérémonie annuelle d’hommages organisée par le

Collectif Africa 50 www.africa50lyon.org .]

https://livre.fnac.com/a6481248/Nelson-Mandela-Un-long-chemin-vers-la-liberte

Permettez-moi de citer maintenant le début du texte

que j’ai écrit le 23 décembre 1989 à Maradi au Niger :

« Hic et nunc » – Ici et maintenant

« Au beau milieu des années pleines de mon adolescence

j’ai retrouvé mon latin

quand sont tombés

dans l’escarcelle de mon âme

trois mots radieux

Hic et nunc

et j’entends distinctement encor

les vibrations métalliques qu’ils firent alors

Il y eut là un ancrage indéfectible

un goût du présent

une foi du possible

une faim du lendemain

qui ont posé ma vie au diapason de l’univers

un accueil des turpitudes et de la fraternité. » […]

Toutes et tous dans nos associations, nos établissements scolaires et culturels, nos

lieux de travail ici à Feyzin, dans notre Métropole et dans tous les pays du monde,

nous tenons des propos et nous posons des actes qui vont avancer la fraternité

et la Paix. C’est une vague de fond qui traverse les siècles, une union des esprits

qui nous dépasse.

Pierre Teilhard de Chardin en septembre 1928 l’explique avec la noosphère :

« De jour en jour, la masse humaine « se prend » ; elle se construit ; elle tisse

autour du Globe un réseau d’organisation matérielle, de circulation et de

pensée. […] La Terre est en train d’ajouter, par nous, une enveloppe de plus

à ses autres nappes, la dernière et la plus remarquable de toutes : la zone

pensante, la noosphère. […] L’Humanité est l’aile marchante, la flèche

pensante de l’évolution. »

Années après années, mon itinéraire personnel m’a fait prendre conscience de cette

appartenance insoupçonnée.

  • Etudes secondaires classiques à l’Institution Leidrade de Lyon fondée en 799

par Charlemagne

  • Deux ans de philosophie au grand séminaire Saint-Joseph
  • De 1965 à 1967, je commence à enseigner à Bandiagara au Mali comme

Volontaire du Service National Actif. Mes deux jeunes collègues français et moi

allons en avril 1966 à Dakar pour le 1er Festival Mondial des Arts Nègres.

  • De retour à Lyon, je quitte le grand séminaire pour 4 ans d’études

universitaires et deux années d’enseignement en collège.

  • De 1972 à 1983, professeur de français et de littératures en Côte d’Ivoire
  • Deux années d’enseignement à Touggourt en Algérie
  • De 1985 à 2004, dix-neuf années à Maradi au Niger où, après 6 ans

d’enseignement, j’ai fondé avec des habitants de la ville une Bibliothèque,

un Centre culturel et l’Alliance Française de Maradi.

Pendant mon séjour en Colombie du 17 octobre au 8 novembre 2017, j’ai donné

trois conférences à Pereira, dont une sur les enfants-soldats en Colombie et en

Afrique.

A la table ronde de cet après-midi, le thème de mon intervention sera :

Les apports décisifs des associations et des ONG culturelles

de la République Centrafricaine, de l’Afrique de l’Ouest et de la Colombie

dans les avancées vers la Paix.

Je vous remercie.

Jacques Lyant – jacqueslyant@free.fr

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